Ce qui est toujours impressionnant dans ces friches, c'est la dichotomie flagrante qui règne entre l'obscurité et la lumière.
On pourrait se dire que tout est voué à la pourriture et au désastre, que tout est sombre et fracassé. Il y a certes une part de vérité dans cette description et il peut paraître étrange de trouver quelques plaisirs à déambuler dans des milliers de m2 inconnus et délabrés. A bien réfléchir, les mondes de Monsu Desiderio ou d'Hubert Robert ne sont pas si éloignés de nos ruines contemporaines et me plaisent autant.
Et si l'on sait où regarder, on peut aisément naviguer entre le clair et l'obscur et profiter pleinement de ce tourisme alternatif qu'est l'urbex.
La couleur comme seule compagnie
La roue du destin qui a mal tourné
un rai de lumière pour montrer le chemin
La fin de tout, comme une lave de boue qui recouvre les dernières traces de vie
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